La vie au bassin...printemps 2021... pendant la journée...
Avant de vous en présenter la vie, je vais recréer le décor, pour mémoire pour certaines ou pour découverte pour d'autres. En même temps, cet endroit n'est jamais figé. Il est toujours en évolution. En ce moment, il est tapissé de feuilles tombées récemment des chênes verts. J'attends qu'elles soient toutes tombées pour les ratisser. Fils ainé a revu la filtration pour que je n'ai plus à m'en occuper. Le puits est rempli de billes d'argile à travers lesquelles l'eau passe pour se purifier. La misère plantée dans les billes a l'air d'apprécier puisqu'elle envahit allègrement les lieux, jusqu'à plonger dans le bassin en retombant telle une chevelure abondante sur les pierres du puits. Ca fait une touche de verdure rafraichissante mais faudrait songer à passer chez le coiffeur.
Un petit craquage récent. Avec cette année morose, j'ai besoin de mettre un peu (beaucoup) de couleur autour de moi.
L'œil de Moscou qui me permet mes petites histoires et reportages autour du bassin sans que j'ai besoin de rester à l'affut:
Les habitants du bassin pour qui il a été créé. Ils viennent me saluer chaque fois que je passe devant eux en semblant crier famine. Ils sont bien nourris pourtant, juste qu'ils sont voraces.
Il y a également une ablette et deux goujons, mais eux sont beaucoup plus discrets.
Et puis, évidemment les animaux de passage qui viennent se désaltérer. En ce moment, eux aussi se font discrets. Il a bien plu et ils ont d'autres endroits pour s'abreuver. Ils sont tous plus ou moins en train de couver ou d'alimenter leur progéniture. Mais j'ai quand même pu voir le changement de saison se faire avec les départs et les arrivées.
Le rouge-gorge a migré vers des contrées plus fraiches et a été remplacé par le rouge-queue qui niche dans les cache-moineaux au ras des gouttières, derrière la maison.
Le geai des chênes a refait son apparition:
Les mésanges sont bien plus nombreuses. Certaines restent sur place l'hiver. D'autres reviennent une fois la mauvaise saison terminée.
Les pies, elles sont toujours là, pas de saison pour elles. On les a déjà vues sous toutes les coutures. Elles ne s'attaquent plus à ma mousse, le nid doit être fini et la couvaison commencée.
Les pigeons ne viennent plus que furtivement et ne s'attardent pas à se pavaner. Ils sont occupés au nid eux aussi.
L'unique photo de tourterelle dont je dispose. Elles sont pourtant nombreuses à venir se poser sur les chênes juste à côté du bassin.
Et puis, un nouveau venu. Je l'ai trouvé bien mignon, dès que je l'ai vu. Mais qui était-ce? Ma fille l'a identifié comme étant un gobe-mouche noir. Il est reconnaissable surtout à sa tache blanche sur le front. Un peu incongru dans le coin. J'espère qu'il n'était pas juste de passage et qu'il gobe aussi les moustiques!
Celui-ci, je ne sais pas s'il est de la même famille. Les rouge-queue noirs ont eux aussi des tâches blanches sur les ailes.
Tout ça devient trop compliqué pour moi. J'aime bien découvrir les photos et leur originalité quant aux postures ou attitudes des animaux qui se présentent devant la camera. Après, je ne suis pas assez experte en la matière pour les nommer, à part les plus communs. C'est pourquoi je ne peux résister à la tentation de vous montrer ces dernières photos, loin d'être parfaites, que je trouve juste amusantes.
Cet oiseau (un pigeon peut-être) en train de voler.
Une pluie de rayons de soleil.
Je me suis un peu étalée, mais j'aime beaucoup cet endroit qui a pris une toute autre dimension depuis l'installation de la camera. Et le comble, c'est que du coup, pour ne pas déranger les oiseaux et mes potentielles prises de vue, j'y vais le moins souvent possible...