Raphaëlle la petite fermière...cueillette des noeufs...
La dernière fois que je vous ai parlé de mes gallinacés, Poulette était en train de couver. Je n'étais pas persuadée du bien fondé de cette tentative de reproduction, à ce stade de la vie de ce petit couple. Entre temps, nous avons miré les œufs et bien sûr, nous avons eu la confirmation du fait qu'ils étaient non fécondés. J'ai donc interrompu la couvaison de Poulette. Pas la peine qu'elle se fatigue pour rien. J'avais lu et entendu que pour empêcher une poule de couver, c'était un peu ardu. C'est ce qui m'inquiétait. J'ai donc commencé par enlever les œufs. J'ai expliqué, avec ménagement, à Poulette que Coquelet n'était peut-être pas à la hauteur et qu'elle n'y était pour rien. Je ne voulais pas la traumatiser. Je l'ai chassée du nid et j'ai barricadé le nichoir pour pas qu'elle y retourne. Elle a eu l'air de prendre la chose avec philosophie et voilà, pas plus dur que ça. Je me faisais une fois de plus du soucis pour rien. Mais c'est ça ma vie, me faire du soucis à l'avance pour m'apercevoir qu'en fait il n'y avait pas lieu de s'en faire. Quelques jours plus tard, Poulette a recommencé à pondre. C'est là que Raphaëlle s'est manifestée et m'a proposé d'aller ramasser les œufs à ma place. Et bien, pourquoi pas, si tu fais attention. C'est fragile des œufs tout de même!
Oh, ce bol de riz, c'est pour les poules? Dis, je peux leur donner.
Pourquoi pas si tu fais attention à ne pas le casser.
Tiens, il y en a une autre qui s'intéresse à la volaille et qui se mangerait bien une cuisse de poulette.
Mais c'est sans compter sur Coquelet qui veille sur sa dulcinée.
Dégage, la Chatte! Tu n'as rien à faire ici!
Voilà, à la basse-cour la vie a repris son cours, tranquillement. Mon petit couple est désormais sous la surveillance de Raphaëlle. Du coup, je me la coule douce, moi aussi...