Des nouvelles de la basse-cour...nouveaux pensionnaires...
Poulette et Monsieur se portent bien. Même si monsieur a eu un petit soucis aux pattes. Une parasitose apparemment que nous lui soignons avec de l'huile de cade. Ses pattes guérissent mais ont été fragilisées et il lui reste quelques séquelles. Pour le moment, comme il a du mal à se dresser sur ses ergots, il ne chante plus. Mais qui s'en plaindrait... Vu que Monsieur n'est plus très vivace, Poulette s'ennuie. Elle a démarré plusieurs couvaisons avortées. Nous avons donc bien compris qu'il ne fallait pas s'attendre à ce qu'ils se reproduisent ces deux-là. La Nature qui fait bien les choses a sans doute raison de les en empêcher. Poulette ne s'éloigne guerre du poulailler même quand la porte est ouverte. Ayant perdu l'espoir d'avoir des poussins-maison, nous avons recherché à en acquérir d'autres, en changeant de race, tout en restant dans le domaine des poules naines. Nous en avons donc acheté 3 le mois dernier. Les voici à peine arrivés à la maison, chauffés à la lampe:
Puis quinze jours plus tard, déjà avec quelques plumes:
Encore quinze jours de plus et ils commençaient à être à l'étroit dans la cage. Sans parler de l'odeur tenace dans la buanderie qui les accueillait. Nous avons donc décidé de les introduire au poulailler en profitant de la douceur des températures de cette semaine. Voici leur "envol" de la cage. Tout d'abord, ils ont contorsionné leur cou pour regarder par-dessus la cage dont le couvercle avait été enlevé. Puis sentant une possibilité d'évasion, le blanc a sauté sur le montant, rapidement suivi par les deux autres.
Mais comment est-ce qu'on descend? A force de faire les cents pas sur le rebord, arriva ce qui devait arriver, un des trois a boulé...les autres ont suivi avec des atterrissages pas très protocolaires.
Parce que c'est leur passe-temps favori et principal, ils se sont aussitôt mis à explorer les possibilités nourricières de leur nouvel environnement:
J'étais un peu tracassée par l'accueil qu'allaient leur réserver Poulette et Monsieur. Je les voyais déjà les pourchasser pour défendre leur territoire. Ben pas du tout, ils en ont eu peur! Il faut dire que les trois nouveaux, se déplaçant en escadron, ne tenant pas en place avaient de quoi intimider. J'étais donc rassurée quant à leur devenir, me disant que les deux "vieux" arriveraient bien à s'habituer. L'important, étant que chacun d'eux arrive à se nourrir et désaltérer convenablement. C'est ce que j'ai surveillé en constatant que ça se passait normalement. Le premier soir, nous avons dû monter les jeunots pour les mettre au lit. Le second soir, ils sont montés tout seuls. Ils sont les premiers à se lever le matin, sans doute avec un petit creux à l'estomac.
Voici donc la cohabitation enfin organisée, sans pour autant se mélanger.
Les nouveaux arrivants, au même âge, font encore plus oiseaux que leurs prédécesseurs. Ils sont hauts sur pattes et sont rigolos avec leur toupet sur la tête. Je n'ai pas vu les parents autrement qu'en photo et j'ai hâte de les voir adultes...