Le lac de Cécelès...
Il a fait un temps magnifique, le week end dernier. Samedi nous en avons profité pour aller au potager. Cela fait 6 ans bientôt que nous louons ce bout de terrain en communauté, mais nous n'avions pas osé nous installer parce que nous avions constamment l'impression que ça n'allait pas durer faute de participants. Là, le renouvellement de ceux qui partent est assuré régulièrement. Nous avons un peu plus confiance et nous prenons nos aises. Nous nous faisons un petit coin repos...et oui, les poses deviennent un peu plus nombreuses et les prendre à l'ombre de la voiture ce n'est pas le top du confort. Nous avons donc construit un plancher...genre terrasse en bois (3m sur 2m) pour être isolé un peu de la terre...à l'aide de 4 tasseaux de bois et de planches de coffrage. Nous l'avons placé au centre à côté des tonneaux d'eau. Nous allons y mettre un banc, une table...essayer d'y faire un semblant de tonnelle avec une plante grimpante...certainement du volubilis au début pour couvrir rapidement. Bon, on a le temps d'y réfléchir. Nous aurons ainsi un endroit plus intime pour pique-niquer avec nos petits enfants quand ils viennent l'été. Mais qu'est-ce qu'il faisait chaud samedi après-midi lorsque nous avons vissé et cloué ces planches! Après cet effort, je suis rentrée avec mon vélo super sonique en faisant un grand détour...c'était vraiment un temps à faire du vélo...même à 19h...
Le dimanche, malgré une grosse rosée qui détrempait l'herbe, nous avons transporté du fumier de chèvres (9 poubelles bien pleines) pour compléter notre réserve dans le bac à fumier et nous en avons étalé quelques brouettées (8) à l'endroit où se trouvaient les cocos pour que le jardinier en chef puisse passer le motoculteur avant la pluie annoncée pour le lendemain.
Comme j'avais bien travaillé, je me suis octroyée une après-midi balade, toujours en mode géocaching. Nous avons fini par découvrir toutes les caches autour de chez-nous...nous sommes obligés d'élargir la zone. Nous sommes donc allés à 25kms de la maison, à Sainte-croix de Quintillargues. C'est un endroit très boisé sur la route du Pic Saint-loup...avec un dénivelé plus prononcé que dans les balades que nous faisions habituellement. Nous avons garé la voiture à la sortie du village, dans une petite pinède. Nous avons emprunté un petit sentier dans la garrigue, le long duquel poussaient un grand nombre d'arbousiers, certains étaient en fleurs, d'autres portaient des baies jaunes en voie de maturation et d'autres des fruits mûrs d'un beau rouge vif. J'adore cet arbrisseau typique de la végétation méditerranéenne...tout est beau dans cet arbuste; les feuilles d'un vert brillant, les fleurs délicates et les baies colorées.
Puis nous avons emprunté le chemin forestier qui grimpait allègrement dans la forêt. Heureusement que nous avons dû nous arrêter de temps en temps pour chercher les caches...un bon prétexte pour reprendre son souffle!
L'avantage de prendre de l'altitude...c'est que la vue s'élargie et devient panoramique.
A force de grimper...nous sommes arrivés tout en haut! Et là, au bord de l'à-pic de rochers, la vue plonge d'un coup d'un seul dans la plaine en contrebas. Malgré la sensation de vertige qui m'étreint à chaque fois, j'ai escaladé les rochers, je me suis approchée de la falaise pour faire quelques photos, un peu contrariées par un méchant contre-jour.
Un beau point de vue sur la plaine et le Pic Saint-Loup, notre "phare" à nous dans la région...on le voit d'un peu partout à la ronde.
Et quand on est tout en haut et que l'on veut rejoindre le lac...y a plus qu'à redescendre sur l'autre versant, le long d'une ravine pour prendre un semblant de raccourci, parce que les aiguilles tournent, qu'il commence à se faire tard et que les jours sont déjà bien courts.
Tout au bout de la descente, une chaise posée là, comme une invitation au repos...mais toute pourrie la chaise...face à un ancien système d'irrigation.
Et enfin, le lac...
Un peu pris par l'horaire, nous n'avions plus le temps de faire le tour du lac. Il fallait boucler la boucle pour rejoindre la voiture avant la tombée de la nuit. En quittant le lac, nous avons encore longé deux mares un peu féeriques, où elfes et lutins prennent leur bain de minuit.
Il faut remonter maintenant...changement de décors...dans les schistes érodées et les bruyères...
Puis, nous nous sommes dépêchés de rejoindre la voiture en coupant par des monticules un peu périlleux et glauques (rapport aux nombreuses traces de sangliers et à ma phobie de ces bestioles) !
Cette balade fut une succession de paysages, de végétations, de dénivelés différents au fur et à mesure de notre progression tout autour de ce petit contrefort...pas moyen de se lasser...une découverte à chaque étape tout au long de ces 10kms de marche...