Et un, et deux et trois...et cinq...moineaux!
Revenons faire un tour au bassin, ça nous rafraichira. Oh, là, là! Ca y est. Les températures montent, la sècheresse s'installe et moi, je m'étiole tout comme mes fleurs. Elles sont sensibles à cette hausse trop précoce des températures et moi aussi. Nos organismes préfèreraient plus de progression et le respect des saisons. Mais nous n'avons pas d'autre choix que celui de nous adapter. Dans la mesure du possible...
Les oiseaux ont chaud eux aussi et soif par répercussion. Ils viennent donc se désaltérer au bassin. Pour les attirer encore plus, j'ai remis du pain rassis...mais mouillé (sur les conseils de Pipiou). J'ai donc des photos de pies, bien sûr, elles sont tellement gourmandes. Je vous en ai déjà beaucoup montré. Ce n'est donc pas d'elles que je vais vous parler. En parallèle aux pies, ce sont les moineaux qui sont venus se sustenter. C'est ainsi que je me suis aperçue qu'ils s'étaient installés en nombre dans les environs. C'est là qu'on voit que notre petit village, qui a quasiment quadruplé son nombre d'habitants en une quarantaine d'années, s'est urbanisé.
Ils se sont donc présentés par un, par deux, par trois, par cinq devant la caméra. J'ai observé qu'un couple a niché dans les cache-moineaux (qui portent ainsi encore mieux leur nom), mais je ne sais pas s'il s'agit d'une famille, sur la photo où ils sont cinq, ou s'il s'agit d'un groupe d'individus. Ces oiseaux sont très sympathiques et animent les chênes de leurs piaillements incessants. Ils se sont bien intégrés repoussant au second plan mésanges et rouges-queues.
J'espère que ce petit reportage vous a rafraichis. Quant à moi, je retourne à ma léthargie estivale...